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Hello Folks! Et oui le revoilà, il est revenu (et merde :( ).
Après plusieurs mois d’absence blogale, je ne sais pas si cela se dit, mais après tout, osons, I’m back pour de nouvelles aventures ! Celles ci ne se passeront plus en terre des musicologues, car, ayant obtenu ma licence (et mes acclamations alors…méchants) j'ai décidé de ne pas faire de master , pour des raisons financières mais aussi de gout, de débouchés incertains et puis parceque j'en avais un peu ma claque de ce milieu. Elles se passeront dorénavant dans cette belle fondation créée il y a 142 ans par l’Abbé Roussel et repris après la 1ere guerre par le Père Brottier : la fondation des Orphelins Apprentis d’Auteuil. Fondation qui a pour vocation de s’occuper de jeunes en grande difficulté. Jeunes ayant souvent un passé lourd, une carence éducative, avec des parents absents, disparus, ou ne pouvant tout simplement pas s’occuper de leur progéniture.
J’ai donc atterri au Centre de Préformation Françoise d’Amboise, situé à Bouguenais, au sud de Nantes. Il existe trois autres CPF du même type en France :Meudon, Paris, Grenoble ; accueillant chacun une bonne dizaine d’étudiants.
Préparant aux concours d’entrée aux écoles d’éducateurs spécialisés, ils ne sont pas réellement considérés comme année de « prépa ».
La formation prend appui sur trois piliers :
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- Une formation théorique : Cours partagés entre le CPF et la catho de Paris (4 semaines dans l’année en ce qui concerne la catho).
- Une formation pratique : 720 heures de stage réparties dans l’année, dans un lieu de d’accueil de la fondation (dans la région du CPF).
- Une vie communautaire : Nous sommes nourris logés par le CPF, au CPF même, et bien qu’ayant chacun notre chambrine avec douche and co, nous faisons les repas en communauté, avec des tours de cuisine, nous avons des temps de prière, des messes, des soirées communautaire avec les formateurs etc.
Etant en stage tout près du CPF, j’ai la chance, avec 6 autres personnes de la promo, d’être toujours logé au même endroit, qu’il s’agisse des temps de stage que de formation.
Voilà plus de deux mois que cette année, un peu particulière je dois l’avouer, a commencée, et je n’ai pas vu le temps passer !
Il faut dire que l’on ne chôme pas, il y a toujours des choses à faire. Les semaines de formation s’enchaînent avec les semaines de stage, les semaines à Paris.
C’est parfois un peu dur lors des stages, car je suis dans un IES (Internat Educatif Scolaire), avec plus de 150 jeunes. Je m’occupe des 4em et 3em, donc de 13 à 16ans, ce qui représente environ 80 jeunes, pour 3 éducateurs (4 avec moi, mais je ne suis pas encore éduc !). Nous devons faire les médiateurs avec les profs quand quelque chose ne va pas, les faire participer à des activités (c’est la que la musique va intervenir en ce qui me concerne :D ), faire un peu le pion aussi, les aider lors de leur devoir, aller chercher untel à l’hôpital ou chez le médecin, et puis aller les coucher, et vérifier qu’il ne se relève pas ! mais je vous conterai tout ça bientôt !
Dans un IES, le boulot est pour l’instant un peu trop celui de surveillant, alors qu’un éducateur en théorie est plus dans l’activité et dans la relation « personnalisée » avec le jeune. A savoir l’aider dans sa recherche de travail, l’amener vers l’indépendance. Ceci est plus possible dans ce qu’on appelle les MECS : Maison Educative à Caractère Social. Mais mon stage ne se trouve pas dans une de ces structures, et il faut savoir germer la ou l’on a été planter. Ce genre d’établissement représente un parfait terrain pour faire ses armes. Quand on arrive à gérer un aussi grand groupe, je pense qu’on peut plus facilement aborder des plus petits effectifs, même si ceux ci sont composés de personnes plus âgées, ayant pour le coup de gros gros problèmes.
Donc voilou ! D’autres articles vont arriver très vite, sur la vie communautaire, sur mes moments de stage, ainsi que sur cette magnifique semaine qui vient de s’achever, ou nous étions à Lourdes, pour le grand pèlerinage de la fondation. Avec plus de 2000 personnes !
J’espère pouvoir dorénavant tenir ce blog à jour plus souvent, pour vous faire partager cette année, qui est bien partie pour être une des plus belles expériences de ma jeune vie de barde, même si, je le sais, les moments difficiles seront légions.