Bon, ça et ça, c'est fait. Ça aussi tiens. Il serait peut-être temps de s'y remettre qu'en pensez-vous? Allo? quelqu'un est-il encore dans les parages? Je vous fais part de quelques photos de cet été, oui comme l'an dernier parfaitement, ainsi que deux musiques franchement pas mal (et je ne dis pas ça parce que c'est un pote). D'autres articles sont en préparation. Je dois juste prendre le temps de les écrire.
Passons à la musique. D'abord Samaloï, puis Tomorrow Maximus Il s'agit de deux groupes d'un ami lochois. Chanteur et guitariste dans le premier, batteur dans l'autre. N'hésitez pas à les partager via vos facebook, mail, lettres recommandées, bref à faire découvrir si cela vous plait ou pourrait plaire à quelqu'un d'autre ! Petite note, la première vidéo, il s'agit d'un montage que j'ai réalisé pour eux car cette chanson, pourtant inspirée de Breaking Bad, collait bien à l'ambiance d'une autre série.
Deux ambiance, une première très brut, deux guitares, un cajon. La deuxième, avec Tomorrow Maximus, beaucoup plus pixies avec des influences des années 80.
Pour les deux groupes, des CD 4 titres sont disponibles.
Samaloï-Bit by a dead bee:
Tomorrow Maximus-Unique:
Pour Tomorrow Maximus, voici leur lien soundcloud :ici
Depuis Aout ce blog est resté vide, mais depuis Août je suis débordé. Des préparatifs pour d'heureux évènements dont la plupart sont aux courant, un déménagement prévu fin Mars (je reste collé à Loches). Et le boulot dans tout ça? Et bien il prend également un temps monstre et une énergie de dingue. L'ambiance est de plus en plus électrique, de nombreux résidents vont de mal en pis. L'organisation est calamiteuse et je n'en dirai pas plus pour ne pas être médisant ou autre.
En attendant des nouvelles plus réjouissantes, voici une petite série réalisée par une cousine dont j'ai composé le générique. J'espère que d'autres collaborations seront à suivre pour ce projet et pour d'autres.
Et voici enfin une machine étrange construite pas un Géo Trouve Tout Nordique qui met en route 2000 billes d'acier. C'est étrange, mais le résultat est plutôt intéressant.
Voila, je n'oublie pas ce blog, mais le temps me manque pour le moment. A très bientôt !
La période estivale touche à sa fin pour beaucoup. J'espère que, pour ceux qui ont eu cette chance, les vacances se sont bien déroulées !
Avant d'aller plus loin, je voudrais tout d'abord rectifier une erreur que j'ai commise dans l'article sur le retour des années 80 en musique. Je citais Bruno Mars comme un de ceux qui "travaillaient" un peu plus pour que leur musique ne soit pas que du copié/collé de samples d'une autre époque. Il s'avère en fait que le refrain du morceau Treasure mis en lien est un plagiat d'un titre de Berakbot intitulé Baby I'm yours :
Comme quoi, même quand j'essaye de faire un effort pour tirer du bon d'artistes que je n'apprécie guère, tout cela est réduit à néant. Quand je dis que c'est de la m***** , hein bon..
Bref, cette période estivale, malgré le temps mitigé de la période où les miennes se situaient, fut propice à la redécouverte des joies familiales et amicales et des promenades sans devoir penser au boulot et aux situations problématiques de la routine quotidienne et de son lot de petites tracasseries.
Après une petite semaine dans l'Ain, j'ai pu passer les deux autres dans le bruineux Finistère. L'occasion de faire quelques photos également.
Nouvelle chronique d'album cette fois ci, bon d'un cd sorti fin Janvier 2015, mais quand même. Il s'agit de Beyond the Red Mirror de Blind Guardian. Et oui, j'embête beaucoup de monde avec ce groupe et ce depuis des années. Quoique, sur ce blog, pas tant que ça et je m'efforce de vous faire découvrir d'autres choses. Mais là, il faut bien dire qu'ils ont fait très fort. On pourrait croire que je manque de partialité, mais je ne pense pas. Je n'hésite pas à dire quand un groupe me déçoit, comme c'est le cas pour Nightwish ou pour Mumford's and Sons, qui pondent un peu les mêmes trucs depuis quelques temps.
Bref, revenons au quatuor teuton. Après leur incontournable Nightfall in Middle Earth en 1998, Blind Guardian a choisi une évolution plus "progressive", plus technique, plus fouillée dans leur musique. L'album ultra chargé A Night at the Opera (avec l'excellent titre And Then There Was Silence) en est la preuve. Depuis, deux autres albums sont sortis avec des expérimentations (Fly sur A twit in the myth), des essais très concluant avec de vrais orchestres (Sacred World, Weel of Time sur At the Edge of Time), des retours aux sources avec des morceaux très rapides. De très bons albums, mais rien à la hauteur du succès de leur Silmarillion musical d'il y a maintenant 17 ans.
Après quasiment cinq ans de travail (quatre ans étant le temps moyen de la sortie d'un album pour ce groupe), est sorti Beyond the Red Mirror. Un concept album également, continuant une histoire qu'ils n'avaient pas finie en 1995 dans l'album Imaginations From The Other Side sur le choix d'un petit garçon piégé entre deux mondes débordant l'un sur l'autre. Je vous passe les détails.
Un canapé rouge, mais ce n'est pas chez Drucker
Le duo de compositeurs Kursh/Olbrich a très bien mis à profit ce temps de travail. Il résulte donc une très bonne unité dans l’atmosphère global de l'album. Là encore, à l'instar de Nightwish, Blind Guardian a travaillé avec des chœurs et des orchestres symphoniques. Seulement, n'ayant pas le même portefeuille, c'est en Europe de l'Est qu'ils ont été les chercher (sauf pour un choeur de Boston me semble-t-il). Cela ne joue en rien sur le résultat, car les arrangements sont vraiment bien fichus. Certaines chansons ont d'ailleurs été d'ailleurs d'abord composées pour l'orchestre et les élément "metal" ont été enregistrés par la suite. Il m'a été donné, à la fin de leur concert en Avril dernier, d'entendre un des morceaux de ce dernier CD juste avec l'orchestre (sans chant, sans guitare ni batterie), j'ai cru à une musique de film. Tout se tenait tout seul.
L'album commence par un titre de neuf minutes dont l'intro est clairement inspirée des Carmina Burana. Attention les loulous, on va pas commencer à faire du Raphsody ! Et bien non, c'est bien amené, et même si, pour moi ce n'est pas le meilleur morceau de l'album, il faut avouer qu'il est très bien écrit. Blind Guardian a cette force, dans un morceau assez long, de très bien enchainer les parties et faire plusieurs chansons dans une sans que cela ne choque. Il n'y a d'ailleurs que très rarement deux couplets ayant le même air dans leurs compositions, les points de repères étant les refrains, mais le tout est tellement bien unifié qu'on ne s'en rend pas compte.
Le reste de l'album se développe avec quelques surprises comme la chanson Distant Memories avec son intro mi inspecteur gadget mi celtique. Une des plus belles semie-balade du groupe pour moi.
Le seul groupe de métal qui sait sourire
Sont présentes des chansons plus "old school" et rentre dedans que tout le monde n'appréciera peut être pas avec The Holy Grail et Ashes of Eternity pourvus de très beaux refrains, comme d'hab avec ce groupe.
Le titre At The Edge of Time (à ne pas confondre avec l'album du même nom !), celui-là même dont j'ai entendu la version orchestrale, est un très bon exemple de la maitrise d'une tension qui monte en crescendo qui évolue mais qui ne retombe jamais.
Les quelques notes de l'intro rappelleront peut être la musique du jeu DUNE II à certains.
Là encore, on retrouve des passages pouvant faire penser à d'anciens titres du groupes, mais ils sont superbement bien amenés et font plus penser à des "citations" qu'à un manque d'inspiration comme on pourrait le croire avec le dernier Nightwish.
Le groupe des cousins machins
Comme d'habitude également, les solos de guitare sont parfaitement incorporés dans chaque titres et
sont écrits de manière très classique, à savoir des petites chansons dans la chanson, servant parfaitement, en déclinant les différents thèmes, l'histoire du morceau. Pas de démonstration technique, mais de la technique au service de la musique.
Je peine un peu car il n'y a pas un titre sur cet album que je zappe. Le titre Sacred Mind est très futuriste dans son ambiance un peu "space rock" et son refrain en surprendra sans doute quelques uns. Attention, il reste bien dans la tête. Miracle Machine très Queenesque est toute simple, très épurée. Blind Guardian ayant d'énormes influences de Queen, il n'est pas étrange de retrouver des morceaux semblant rendre un hommage au groupe Britannique. Ce fut déjà le cas avec une reprise de Spread your Wings il y a quelques années ainsi qu'avec leur album A Night At The Opera.
The Throne et Grand Parade font partie de mes morceaux préférés et qui, comme j'ai pu le dire à certains, sonnent très Broadway. C'est d'ailleurs la teneur générale de cet album. On se croirait dans un grand musical hall metal, avec beaucoup de personnages, de couleurs, de passages un peu sombres de mélodies, de froufrous avec des arrangements qui demanderont plusieurs écoutes avant d'entrer vraiment dans l’œuvre. Un de leur meilleur album à mon sens.
C'est encore moi ! Enfin oui quoi, qui voulez vous que ce soit !
Voici quelques nouvelles et des petites découvertes musicales. Je vous avais laissé la dernière fois avec des photos d'une promenade lochoise. En voici d'autres d'un concours d’attelage qui s'est déroulé l'autre jour à Reignac. Concours national brassant, surtout le dimanche pour le marathon, pas mal de monde le tout sous un cagnard de plomb. N'étant pas un expert en photos et encore moins en photos de sport, vous m'excuserez pour les petits flous et les cadrages quelque peu "artistiques".
La première série de photos fait partie de l'épreuve maniabilité. Il s'agit de réaliser un parcours balisé par des portes sans faire tomber les balles posées sur les plots symbolisant ces mêmes portes, le tout dans un temps imparti. Les participants sont habillés un peu à l'ancienne et les voitures sont également construites comme "dans le temps" si je puis dire, avec bien sur, les sécurités modernes (frein à disque, suspensions revues et corrigées...).
Le cadrage bon sang !
Les chevaux sont à l'intérieur pour cette voiture !
L'autre série de photos fait partie de l'épreuve du marathon. Il ne
s'agit pas de faire 42 km mais de réaliser un parcours un peu plus
sportif, avec des voitures plus adaptées dans un temps record et, là aussi, sans
faire tomber les balles présentes sur les portes.
Mais cadre donc !
Pour les nouvelles du travail et bien ma foi, c'est la fatigue généralisée. La tension monte, la violence augmente de manière exponentielle avec un résident, la gendarmerie nous rit au nez sauf quand elle commence elle aussi à se faire taper dessus, les situations d'urgence se multiplient et nous n'avons malheureusement que très peu de moyens d'action. Beaucoup de professionnels sont en arrêt, d'autres cherchent ailleurs. Le problème est surtout lié au nombre de résidents que nous avons (35) avec des pathologies complétement différentes. Il faudrait couper tout cela en deux unités ainsi que l'équipe également, très nombreuse. L'information ne passe que très mal et donc la tenue du cadre s'en retrouve bancale mettant dans l'insécurité les personnes accueillies. Ajoutez à cela des bâtons dans les roues entre professionnels ou dans la direction et vous obtenez un cocktail assez sympathique ! Ah, le social : tolérance et humanisme. On voit ce que ça donne. Les lois également sur l'accessibilité à tous génèrent énormément de frustration pour des publics carencés souffrant en plus de pathologie mentale et psy. Il est même question de leur permettre d'avoir Internet dans leur chambre... quand on voit déjà les soucis avec les portables, ceux qui en ont, d'autres non, ceux qui savent gérer cet outil et d'autres qui vont s'en servir que pour faire des âneries, le débat pour internet risque d'être amusant ! Heureusement qu'il y a également d'autres bons moments ! Notamment la participation d'une équipe du foyer à un championnat de football adapté (pour personne ayant une déficience mentale et non réellement motrice contrairement à handisport). Notre équipe, qu'un collègue et moi-même entrainons, a fini 6ème du championnat sur 8. Une place de mieux que l'an dernier, notre gardien a été élu meilleur gardien du championnat et s'est ouvert de façon impressionnante pour quelqu'un de très angoissé et timide. Il faut se satisfaire de ces petites joies du quotidien pour éviter de sombrer !
Par contre, on peut se rendre compte, pour les situations à problèmes, que certains résidents avec lesquels nous travaillons en lien avec d'autres établissements et services, sont des enjeux politiques avec le conseil général, ou pour le maintien de certains liens économiques. Le bien être de ces personnes est donc dans la balance de ces enjeux... joie !
Pour se changer les idées voici quelques chansons bien sympathiques :
A très vite pour une autre chronique d'album et d'autres découvertes !
Comme promis il y a quelques mois voici plusieurs revues musicales. Il y aura des découvertes, mais aussi, quelques avis sur les nouveaux albums de groupes que j'affectionne mais qui ont la fâcheuse tendance à sortir leur album en même temps !
Commençons par le nouvel album de Nightwish: Endless Form Most Beautiful. Armé de leur nouvelle chanteuse (Floor Jansen, ex-after forever), qui, il faut le dire, assure réellement tant sur les parties opéresques que sur les parties de chant plus rock et d'un nouveau membre jusque là musicien de session (Troy Donockley, cornemuse, flutes en tout genre), le sextet Finlandais a travaillé plusieurs années sur cet album.
Il est à noté que pour cet enregistrement et la tournée déjà amorcée, le batteur Jukka Nevelainen a du céder sa place à un autre dont le nom m'échappe pour le moment, pour des raisons de santé. Ce nouvel instrumentiste fait le travail, mais, même si Jukka n'était pas le meilleur batteur du monde, il manque la pâte de l'original. Le remplaçant se tient au strict minimum ce qui est dommage pour la dynamique générale de l'album je trouve.
Depuis leur album Once, Nightwish a pris l'habitude d'enregistrer avec un orchestre symphonique de qualité vu qu'il s'agit du Philharmonique de Londres.
Bref venons en directement à la musique. La thématique de ce concept album (ayant un sujet commun entre les chansons.) est la théorie de l'évolution. Ce n'est pas la meilleur thématique choisie sachant les évolutions (héhé) scientifiques de ce domaine rendent presque has been les travaux de Darwin. Bref, en ouvrant le livret, on peut voir que le Sieur Holopainen, compositeur en chef, a épuré les paroles qui sont beaucoup moins fournies que sur les albums précédents.
Musicalement, bien, bah, c'est du....Nightwish. Soyons directs et concis ! Dans cet album vous trouverez tout ce qui fait Nightwish depuis plusieurs années. J'ai, même l'impression qu'ils ont réutilisés des bouts de riffs de guitare et des lignes mélodiques de nombreux albums précédents! Le chant de Floor ne rentre pas dans des démonstrations techniques époustouflantes, mais elle fait bien ce qu'elle a à faire. Son timbre et sa justesse sont appréciables lorsque l'on compare à Anette, qui, même en studio, flirtait en permanence avec la fausseté et les effets de voix de mauvais gout (déguelendo). C'est en live que Floor prend toute sa dimension, et notamment avec les anciens titres.
On retrouve donc toute l'ambiance Nightwishienne, avec, ce qui fait leur marque de fabrique depuis quelques albums. D'une part les orchestrations, et d'autres part les touches celtiques voire country (ayant les mêmes racines). Concernant les orchestrations, elles sont bien fichues, mais toujours dans la même lignées que les précédents opus. Il n'en découle aucune surprise malheureusement voire une grosse impression de déjà vu., ou entendu en l’occurrence.
Pour ce qui est des influences celtiques, celle-ci sont toujours bien amenées mais soit trop peu soit trop exploitées. Tantôt noyées dans de la double pédale ou du gros riff ultra compressé de guitare rythmique, soit répétées dans une optique de live, un petit peu comme pour I want my tears back, titre de l'album précédent .
La chanson ouvrant l'album est efficace, mais c'est un sorte de Dark Chest Of Wonders de l'album Once revisitée. Vient s'ajouter un chouette solo de guitare et synthé qui nous manquait un peu depuis Oceanborn !
Sinon comme souvent, leurs chansons de plus de 10 minutes sont assez mal ficelées avec de grands temps où il ne se passe pas grand chose et des enchainements un peu à l'emporte pièce. Ils nous refont d'ailleurs le coup du narrateur pour remplir avec des phrases philosophico-niaises certaines minutes.
Je réécoute l'album actuellement et je découvre des petites choses
originales, mais les premières écoutes m'ont franchement fait penser à un léger foutage de la gueule en resservant la même
recette habituelle. Cela va de l'auto pompage -Alpengo est une auto reprise d'Ever Dream (album Century Child), pour l'intro- à la bonne vieille mélodie
toute calme au piano dans la veine de Nemo, de l'album Once, jouée seule puis ensuite avec toute la
sauce derrière (Elan, Edema Ruh, qui ressemble à un truc que
j'avais composé il y a longtemps, c'est amusant).
Le gros reproche de cet album, c'est qu'il y a beaucoup d'intros très prometteuses mais, par la suite, la composition tombe dans un couplet/refrain basique. Couplet épuré, batterie, basse, cordes... pré-refrain avec la guitare (très peu subtile et ayant toujours les mêmes patterns) qui commence à faire monter la sauce, puis le refrain imparable, mélodique, puissant, et re-couplet; parfois un passage instrumental sympa fait pour le live (my walden par exemple), parfois un passage instrumental de remplissage (Endless Forms Most Beautiful), un petit pont et puis refrain.
Bref, ce n'est pas un mauvais album mais un n-ième album de Nightwish. Les refrains sont des hymnes mais il n'y a pas souvent grand chose entre et la production très propre gomme l'aspect metal du groupe. La voix de Floor est très agréable et prendra sa dimension en en live comme d'habitude, car c'est un groupe à aller voir sur scène, c'est un véritable spectacle visuel et musical, surtout avec leur nouvelle chanteuse (ils rejouent d'ailleurs de très très vieux titres, donc allez y !).