La période estivale touche à sa fin pour beaucoup. J'espère que, pour ceux qui ont eu cette chance, les vacances se sont bien déroulées !
Avant d'aller plus loin, je voudrais tout d'abord rectifier une erreur que j'ai commise dans l'article sur le retour des années 80 en musique. Je citais Bruno Mars comme un de ceux qui "travaillaient" un peu plus pour que leur musique ne soit pas que du copié/collé de samples d'une autre époque. Il s'avère en fait que le refrain du morceau Treasure mis en lien est un plagiat d'un titre de Berakbot intitulé Baby I'm yours :
Comme quoi, même quand j'essaye de faire un effort pour tirer du bon d'artistes que je n'apprécie guère, tout cela est réduit à néant. Quand je dis que c'est de la m***** , hein bon..
Bref, cette période estivale, malgré le temps mitigé de la période où les miennes se situaient, fut propice à la redécouverte des joies familiales et amicales et des promenades sans devoir penser au boulot et aux situations problématiques de la routine quotidienne et de son lot de petites tracasseries.
Après une petite semaine dans l'Ain, j'ai pu passer les deux autres dans le bruineux Finistère. L'occasion de faire quelques photos également.
Hop, changement de décor !
l'Hermione était de passage à Brest |
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Toujours pas ça leurs pochettes ! |
Bref, revenons au quatuor teuton. Après leur incontournable Nightfall in Middle Earth en 1998, Blind Guardian a choisi une évolution plus "progressive", plus technique, plus fouillée dans leur musique. L'album ultra chargé A Night at the Opera (avec l'excellent titre And Then There Was Silence) en est la preuve. Depuis, deux autres albums sont sortis avec des expérimentations (Fly sur A twit in the myth), des essais très concluant avec de vrais orchestres (Sacred World, Weel of Time sur At the Edge of Time), des retours aux sources avec des morceaux très rapides. De très bons albums, mais rien à la hauteur du succès de leur Silmarillion musical d'il y a maintenant 17 ans.
Après quasiment cinq ans de travail (quatre ans étant le temps moyen de la sortie d'un album pour ce groupe), est sorti Beyond the Red Mirror. Un concept album également, continuant une histoire qu'ils n'avaient pas finie en 1995 dans l'album Imaginations From The Other Side sur le choix d'un petit garçon piégé entre deux mondes débordant l'un sur l'autre. Je vous passe les détails.
Un canapé rouge, mais ce n'est pas chez Drucker |
L'album commence par un titre de neuf minutes dont l'intro est clairement inspirée des Carmina Burana. Attention les loulous, on va pas commencer à faire du Raphsody ! Et bien non, c'est bien amené, et même si, pour moi ce n'est pas le meilleur morceau de l'album, il faut avouer qu'il est très bien écrit. Blind Guardian a cette force, dans un morceau assez long, de très bien enchainer les parties et faire plusieurs chansons dans une sans que cela ne choque. Il n'y a d'ailleurs que très rarement deux couplets ayant le même air dans leurs compositions, les points de repères étant les refrains, mais le tout est tellement bien unifié qu'on ne s'en rend pas compte.
Le reste de l'album se développe avec quelques surprises comme la chanson Distant Memories avec son intro mi inspecteur gadget mi celtique. Une des plus belles semie-balade du groupe pour moi.
Le seul groupe de métal qui sait sourire |
Le titre At The Edge of Time (à ne pas confondre avec l'album du même nom !), celui-là même dont j'ai entendu la version orchestrale, est un très bon exemple de la maitrise d'une tension qui monte en crescendo qui évolue mais qui ne retombe jamais.
Les quelques notes de l'intro rappelleront peut être la musique du jeu DUNE II à certains.
Là encore, on retrouve des passages pouvant faire penser à d'anciens titres du groupes, mais ils sont superbement bien amenés et font plus penser à des "citations" qu'à un manque d'inspiration comme on pourrait le croire avec le dernier Nightwish.
Les quelques notes de l'intro rappelleront peut être la musique du jeu DUNE II à certains.
Le groupe des cousins machins |
sont écrits de manière très classique, à savoir des petites chansons dans la chanson, servant parfaitement, en déclinant les différents thèmes, l'histoire du morceau. Pas de démonstration technique, mais de la technique au service de la musique.
Je peine un peu car il n'y a pas un titre sur cet album que je zappe. Le titre Sacred Mind est très futuriste dans son ambiance un peu "space rock" et son refrain en surprendra sans doute quelques uns. Attention, il reste bien dans la tête. Miracle Machine très Queenesque est toute simple, très épurée. Blind Guardian ayant d'énormes influences de Queen, il n'est pas étrange de retrouver des morceaux semblant rendre un hommage au groupe Britannique. Ce fut déjà le cas avec une reprise de Spread your Wings il y a quelques années ainsi qu'avec leur album A Night At The Opera.
The Throne et Grand Parade font partie de mes morceaux préférés et qui, comme j'ai pu le dire à certains, sonnent très Broadway. C'est d'ailleurs la teneur générale de cet album. On se croirait dans un grand musical hall metal, avec beaucoup de personnages, de couleurs, de passages un peu sombres de mélodies, de froufrous avec des arrangements qui demanderont plusieurs écoutes avant d'entrer vraiment dans l’œuvre. Un de leur meilleur album à mon sens.
Petite dernière pour ceux qui ont deezer car le précédent lien vidéo ne fonctionne plus (droits tout ça) !
Petite dernière pour ceux qui ont deezer car le précédent lien vidéo ne fonctionne plus (droits tout ça) !